La photographie ayant toujours été présente dans l'univers de Sylvie, elle passa de l'argentique au numérique en 2005. Avant cela, en scannant ses photos papier, le bricolage se faisait déjà sentir. Mais c'est en 2010 que cela se précisa. En effet, les plages et les ports sont à présent tout proches.
Les plages regorgent de laisses de mer, et d'objets improbables propices à inventer. C'est en hiver que Sylvie arpente l'estran, à la recherche de trésors déposés là par les marées ou les tempêtes. La forme des algues est parfois propice à la création de "Matuvus", ces personnages qui n'apparaissent qu'en les recherchant. Il en viendra peut-être une série prochainement.
Les ports de commerce et de pêche sont, à l'inverse, peuplés d'engins impressionnants évoquant des cathédrales métalliques, des murailles de fer, où les grues nous surplombent de haut. Le matériel de travail tels qu'élingues ou filets, jonchent les quais, tandis que des bistrots alentours portent, pour certains, les traces d'une époque révolue.
Quand à la photographie dite pure, car non modifiée, en voici quelques extraits. Ce sont souvent des plans rapprochés, au point que cela s'apparente à une abstraction, une composition. Les reflets sont également prépondérants. Certains d'entre eux sont très étonnants : on se demande quelle en est l'origine.
